Après toutes ces émotions, plutôt que de passer une nouvelle nuit fabuleuse à Nikko, nous sommes redescendus vers Tokyo nous reposer quelques (courtes) heures.
Courtes car à 5 heures du matin, cap sur Tsukiji, le marché aux poissons de Tokyo !
Curieusement Stéphan n'avait pas assez faim à 6h pour goûter les sushis les plus frais de notre vie, on se demande pourquoi ... ;-)
Nikko est une ville qui ne laisse pas découvrir tout de suite...
En arrivant par la gare, après un bref trajet dans le supersonique Shinkansen,
le train qui roule plus vite que son ombre, Nikko se cache sous la brume.
Décidés à ne pas la manquer, nous sommes partis dormir dans l'auberge qui fait démentir toute la réputation hygiénique du Japon ... On a même eu droit à une souris coincée dans le climatiseur, et même pas la possibilité de se cacher sous le futon...
Le lendemain, l'unique oeil qui a pu dormir a dû s'ouvrir aux aurores et, le ventre vide, sac au dos et sous la pluie, nous voilà sous la pluie à la recherche des temples d'or... 
(Qui a osé dire qu'on était en vacances ??)
Heureuse surprise, les temples sont magnifiques et même si on est tous les deux tombés malades pendant trois jours (d'où le retard sur le blog), cela en valait vraiment la peine. A vous de juger...
Plusieurs trains plus tard, nous voici au royaume des ninja et des samouraï, le Japon à l'époque Edo...
On a pris beaucoup de retard... On s'en excuse. 
Environ, une quinzaine de fois de suite, avec force réverences à la japonaise...
Contrairement aux idées reçues, pas évident de trouver une connexion Internet dans les villes de province japonaises...
Comme le taux d'équipement en téléphones portables I-Mode est phénoménal, les Japonais préfèrent consulter le web et leurs mails dessus.
Quel contraste inattendu à Kyoto où une grande partie de la ville semble être suspendue dans le temps !
Notre ryokan (habitation traditionnelle), un havre de paix après le tumulte de Tokyo, était une démonstration idéale de la qualité du service japonais.
Pour pénétrer dans l'établissement, on doit immanquablement se déchausser
avant de marcher sur le tatami. Alors, en faisant coulisser les fines portes en bois ou en papier, on peut apercevoir la "chambre"...
(version de nuit avec les futons).
Le vert que vous voyez derrière, c'est un magnifique jardin 
qui entoure le temple de Yakasa... 
L'autre moitié de la ville, même si l'on y croise encore parfois quelques geishas 
(ah non pardon, ça c'est Séverine qui a voulu s'acheter un kimono... :) ) 
est tout aussi charmante mais bien plus moderne.
Des petites ruelles longent le canal 
et mènent tout doucement vers de plus grandes artères avec les sempiternels grands magasins japonais DAIMARU, MITSUKOSHI et les autres...
Comment les appeler autrement ? Des copies en (presque) plus réussies ne peuvent pas être pâles...
On vous a déja parlé de la TOKYO TOWER copiée sur la Tour Eiffel et rallongée de quelques mètres pour l'occasion. 
Les Japonais aiment tellement la France qu'ils copient même nos dessert (le fameux MontBlanc de chez Angelina existe de toutes les couleurs ici ! Sous le même nom quand même :)
On trouve aussi toutes sortes d'enseignes en français, de "Tu as raison" à "Mademoiselle non non" , 
en passant par des phrases qui ne veulent rien dire ("Comme ça du mode"). J'ai même retrouvé ma Palette préférée mais un peu changée.... 
Et puis on a beaucoup aimé la version japonaise du bar La Fabrique avec ses adaptations des paroles de Gainsbourg ...
Bon j'avoue, j'ai craqué !!
Je n'ai pas encore toute la panoplie de la parfaite Tokioite de Shibuya 
...
Mais j'ai adopté la nouvelle mode du NAIL ART !
On a le choix entre la peinture, la sculpture...
c'est délicieusement kitsch !
Le résultat fait terriblement bimbo, mais c'est bien connu, les hommes ont beau critiquer, ils adorent aussi... 
Si l'on vous dit que Tokyo est le temple du shopping, c'est une expression à prendre au pied de la lettre !
Même à Asakusa, au temple bouddhiste Senso-ji, on trouve partout des boutiques de souvenirs et de gourmandises locales !!
Mais c'est mal nous connaitre que de croire que nous avons succombé... du moins, pas avant d'avoir sagement appliqué l'un des rite bouddhique:
devant l'urne contenant l'encens, faire de grand geste pour ramener la fumée vers soi, et particulièrement là où vous voulez être touché par la bonne fortune.
Ensuite, il faut faire la queue pour faire sa prière en tapant dans ses mains en haut des marches, face au temple.
Heureusement il y a aussi plus rapide mais plus risqué, pour la bonne fortune. D'abord, on secoue une boite d'où sort un baton marqué d'un caractère kanji 
:
puis on ouvre le tiroir avec le kanji correspondant pour prendre une feuille. 
Soit votre fortune est bonne - comme la mienne !! - soit elle est mauvaise et dans ce cas, abandonnez-la sur les fils pourvus à cet effet, sans oublier la nouer pour conjurer le sort. 
... comme en témoigne le Perrier Mist Café qui envoie des vapeurs de Perrier aux passants d'Omotesando, l'avenue Montaigne locale.
Que dites vous d'un petit moriawase (assortiment) de ce qui nous le plus surpris dans cette ville incroyable ?
Commençons par un classique: le menu-vitrine. Comme les restaurants sont la plupart du temps dans des sous-sols ou à l'étage, (et aussi parce que le menu en japonais c'est pas forcément facile), on adore ce concept qui permet de choisir ce qu'on mange. La plupart du temps c'est en plastique mais c'est plus vrai que nature, la preuve !!
.
Côté culinaire justement, on écrira bientot une note dans la rubrique Kitchen Bazar sur les différentes cuisines japonaises qu'on a adoré mais pour les bizarreries observez plutôt.... 
Le poisson frit, à manger avec la tête ! Sans parler du fameux nato (fèves de soja ultra fermentées avec une odeur immonde...) 
que les Japonais mélangent à du riz au petit déj...
Sinon, même si la déco est ressemblante (ou peut être à cause de cela ?!), on a pas testé le resto de Fugu, le fameux poisson qui tue s'il a mal été coupé...
Bon, pour les petits coups de barre de l'après midi, les boissons survitaminées sont imbattables.A part celle enrichie en Vitamine C, on vous recommande l'Amino !
.
Bien sûr, il y a des Mac Do à tous les coins de rue, mais les fast food japonais sont bien plus délicieux et amusants. On choisit son plat sur la photo, on paye au distributeur et une fois attablé au bar à l'intérieur, on remet le ticket au chef. 
Pour faire le plein, levez la tête, la pompe à essence c'est là haut !
Je ne résiste pas non plus à vous montrer que les Japonais sont fous de mangas et jeux vidéos... à tout âge ! 
Le toilettes à la japonaises ressemblent, pour les traditionnelles, à des toilettes à la turque .. et pour les plus modernes (90%) à des washlets dont le couvercle s’ouvre automatiquement lorsque vous entrez dans la cabine. Elles sont pourvues d’un tableau de contrôle avec toutes sortes de boutons où il n’est pas recommandé de rechercher la chasse d’eau (automatique, à la sortie) car vous risqueriez de varier la température du siège ( !), enclencher toutes sortes de jets d’eaux multidirectionnels (!!) dont la puissance et la température peut être variée à volonté (!!!), séchoirs (?!!) encore sons de chasses d’eau destinés à couvrir des bruits embarassants ( :-)) ).
Vive mes chaussures de marche ! 
On vous a présenté Shibuya ,
voici un aperçu rapide des jardins près du 
Palais Impérial,
et de Ginza, les "Champs Elysées locaux", fermés à la circulation ce jour là en l'honneur de la fête des enfants.
Au milieu des néons et des mangas, Akihabara est le 
quartier de l'electronique.
Les magasins se succèdent et tout à coup vous voilà avec plein de nouveaux besoins...
Il me FAUT cette petite brosse chauffante pour 
faire des brushing n'importe où, un lecteur MP3 plus petit et plus perfectionné que le mien, des toilettes électroniques, un rice cooker, une PSP, un mini aspirateur design, un écran ultra-plat, un sèche cheveu à ions positifs et ... et... et...
Pffiou ! Pas encore mal aux pieds mais nos batteries sont à plat.
Risa et Shinobu sont deux adorables tokyoites qui, fidèles à l'hospitalité japonaises, ont joué les guides d'un jour pour nous (merci Jess !!).
Après nous avoir demandé si on préférait découvrir la culture traditionnelle japonaise ou celle plus 
récente, elles nous ont enmenés là:
Du haut de ce complexe futuriste la ville se décline à l'infini...
La tokyo tower, réplique de la Tour Eiffel en rouge (et avec quelques mètres de hauteur de plus, compétition oblige) au Nord, le Palais Impérial un peu plus loin, Ginza (leurs "Champs Elysées" puisque chaque ville se targue d'avoir les leurs !), le quartier financier... des gratte ciel à perte de vue et sur 360° !
Pas encore impressionés ? Il y a encore bien d'autres choses à faire à Roppongi.
Outre les boutiques et les restaurants ("Shop 'til you drop & eat 'til you burst" must be their motto), des expos à n'en plus finir et des cinémas, le musée d'art moderne vaut vraiment le détour !
Oh la la ... Comment vous résumer Tokyo ? Me voilà dans une position bien délicate...
Comment réduire le gigantisme, la surconsommation à son comble et surtout l'extrême gentillesse et l'hyper propret
é en une si minuscule note ?
Peut être déjà en vous décrivant Shibuya, le quartie
r où nous habitons cette semaine.
Heureusement que la minshuku (guest ho
use tenu par une famillle) où nous dormons sur de confortables futons posé sur des tatamis est un peu à l'écart.
(Une petite ruelle à droite de l'autoroute. Non, pas celle au 2ème niveau, l'autoroute du dessus...)
A l'écart de quoi ? Oh ben de ça par exemple.
Heureusement, c'est une foule hyperdisciplinée.
Mais ensuite c'est à l'écart de la tentation qu'il faut se tenir ! Les boutiques les plus branchées rivalisent les unes avec les autres, 
et de ce côté de la ville les Japonaises arborent des looks 
indescr
iptibles...(photo bientot !!)
Les parkings sont déments et montrent bien le manque de place.
Chaque voiture prend place dans un système circulaire de rangement vertical. Lorsque la voiture suivante se présente, la première est décalée sur le côté puis en hauteur.
Dans les restaurants, les Japonais sont ravis d'accueillir des etrangers et tentent de communiquer par tous les moyens. Dès le premier soir, nous nous sommes fait de nouveaux amis avec qui trinquer au saké chaud et au schochu (mélange de soft drink et saké glacé
) !
... mais K.O !!
Alors on se prend un petit remontant dans l'un des nombreux distributeurs disponibles à tous les coins de rues et on revient vous voir demain...
Bonne nuit !
Dernière soirée en Chine, derniers contacts...
Grâce à Pitou et Marzo, nous rencontrons des familles d'expatriés français (et israéliens !) installés à Pékin, les uns depuis quelques mois, les autres plusieurs années.
C'était un soir de pendaison de crémaillère pour ce jeune couple et leurs deux enfants, ravis de nous faire visiter leur nouvel appartement. Livré "brut" six semaines plus tôt, l'espace sans cloisons ni faux plafonds ni aucune installation, est devenu une habitation élégante et confortable au coeur de l'un des nouveaux complexes résidentiels de la ville. Tout va très très vite en Chine...
A l'école française, les enfants de ces familles apprennent simultanément français, chinois et anglais. Un visa imparable pour l'avenir.
Inconditionnels de la vie à la chinoise, les voisins d'Elisabeth et Benny ont acheté le grand concurrent des bicyclettes pékinoises: le side car made in China !
Parmi les clichés qu'on aimerait partager avec vous il y a ...
Le marché de la soie, et les heures passées à marchander avec ses vendeurs qui font du "reality
spam" en vous halpaguant sans cesse.
Les spectacles d'acrobaties chinoises qui donnent envie de se remettre au yoga, même si c'est pour arriver après quelques 
années au quart de millième de ce qu'ils font.
Les restaurants perdus au fin fond des hutongs, où les taxis se perdent ou se coincent dans l'etroitesse des rues, et en partic
ulier le Passby bar et le Red Capital.
La "rue des bars" au Worker's Stadium et le restaurant de cuisine chinoise contemporaine qui n'a de français que le nom, Le Quai.
Le canard laqué à la pékinoise ("Beijing duck"), evidemment !
Sinon, on a moins apprecié mais on vous laisse découvrir également le Parc du Temple du Ciel et 
la Grande Muraille , transformée en parc d'attraction à Badaling...
De Hong Kong à Beijing, tout au long de notre parcours, les stands de "pharmacies" avec leur étalages de racines et de boyaux ou de poissons 
séchés étaient assez fascinants.
Au cours d'une excursion touristique, notre guide nous a enmenés dans une "université de médecine chinoise".
La médecine chinoise est ancestrale. Le diagnostic se fait en pressant les poignets du patient sur trois points, et en regardant sa langue.
Je dois dire que nous avons été assez stupéfaits de la précision du résultat...
Nous avons malgré cela renoncé à nous procurer les remèdes locaux, mais uniquement parce qu'ils ne sont pas remboursés par la Sécu bien sur... ;-)
Alors, je sais, je sais, à lire nos posts on croirait que tout est tout rose et beau en Chine et qu'on s'éclate tous les jours comme des petits fous.
Pour rétablir un semblant de réalité sur ce blog de naïfs et gentils voyageurs, je voudrais faire appel à deux spécialistes.
Le premier c'est Pierre Haski, journaliste à Libération, qui vit à Pékin depuis visiblement quelques années et rend très bien compte de l'aspect "macro", des choses au niveau politique, économique et social. Je dévore son blog depuis quelques jours et je comprends mieux ce qui nous entoure ici.
Le second c'est un extrait du blog d'Alexia, expat française à Hong Kong qui illustre parfaitement ce que nous vivons dans le "Chinese mainland", comme ils disent.
Cette introduction faite, on va pouvoir tout vous dire...
La verité vraie sur la vie à Beijing quand on a des têtes d'Occidentaux et qu'on ne parle ni mandarin ni cantonais...
Désolés si ce qui va suivre en choquera certains, le but n'est pas de se plaindre ni de jouer les impérialistes mais plutôt de vous confier nos difficultés d'adaptation culturelle.
=> A Shanghai, les gens étaient relativement accueillants, et secouaient la tête gentiment pour nous faire comprendre qu'ils ne parlaient pas anglais.
Ici, on a parfois (souvent) l'impression d'être transparents. Ou de s'adresser à un mur. Quand on n'a pas droit à un regard dédaigneux vis à vis des étrangers que nous sommes, suivi d'un refus catégorique de communiquer avec nous, ne serait ce par gestes.
Au début on a cru qu'on était un peu paranos mais après la 10ème expérience de ce genre on a changé d'avis.
Un exemple tout bête mais assez fréquent: Stephan fait la queue chez Starbucks (c'est très à la mode ici aussi) et quand arrive son tour, regarde le garçon derrière le comptoir dans les yeux et demande "Two Cappucino please". Le garçon ne lui adresse pas un regard et fait signe à la personne derrière lui d'avancer. Celle ci pousse Stephan, se met à sa place et passe sa propre commande.
Car doubler dans une queue est peut être le sport national en France mais ici, dans une queue on ne vous "calcule" même pas. On vous bouscule (sans s'excuser) et on vous passe devant, c'est tout. Et c'est partout comme ça, du supermarché à la file de taxis sans parler du métro ou des lieux touristiques...
=> (Bêtement,) j'ai tendance à vouloir aller dans des restaurants chinois plutot qu'américains ou spécifiquement destinés aux expats. Histoire de gouter la cuisine et l'ambiance locale. Bien sûr, rares sont les serveuses qui y parlent anglais. Mais certains clients le comprennent parfaitement.
Dans un petit fast food au fond d'une galerie commerçante où nous sommes tous attablés à un bar, les Chinois d'à côté attendent qu'on ait épuisé toutes nos cartouches pour nous faire comprendre de la serveuse, et eux terminé de rire à nos dépens, avant de nous demander dans un anglais suprenamment bon "What is it exactly that you're trying to ask for ?"
Encore une fois, les pre mières expériences de ce type nous ont amusé. Au bout de trois semaine, elles deviennent vraiment agaçantes...
Lost in translation, si elle avait pu avoir les autorisations, c'est ici que Sofia Coppola aurait du le tourner !!
=> Evidemment on continue d'être dévisagés. Et surtout moi, par les hommes. Attention, pas dévisagée à la dérobée. Ils se plantent devant moi et me regardent de haut en bas pendant un bon moment avec un regard qui en dit (beaucoup trop) long. Heureusement, j'ai trouvé une parade pour me "défendre": je les mitraille de photos, pour leur faire comprendre à quel point cela peut être gênant d'être dans la ligne de mire... (Quelques exemples:
)
=> Lonely Planet dit "Ceux qui se contentent d'un séjour à Beijing rentrent avec l'impression que tout va pour le mieux dans la République populaire de Chine. Sachez que Beijing offre une image soigneusement travaillée avec la réalité du reste du pays. Au cours des 20 dernières années, la ville a connu une constante modernisation. Aujourd'hui elle a en outre entrepris une rénovation complète en vue des J.O de 2008".
Ah. Alors que dire de toute la misère qu'on entrevoit déjà ici ? Des enfants handicapés et couverts de crasse qui s'accrochent à vos vêtements en criant ? Des vieux, encore plus handicapés qui vous réclament comme si leur vie en dépendait votre petite bouteil
le d'eau minérale en plastique ?
Il y a les grandes avenues qui bordent la Cité interdite, le monument aux Héros de la nation et le mausolée de Mao qui sont certes grandioses, 
gigantesques, impressionnants. Il y a les temples et les tombes consacrées à la magnificience des empereurs de dynasties anciennes. Mais il y a aussi toute la misère, la saleté et l'a
vidité des populations actuelles.
A Beijing aussi on boit du vin pour accompagner son repas. Et parfois le chef vous propose même un petit blanc de derrière les fagots... 
Sauf qu'ici il vaut mieux aller soi même derrière les fagots vérifier ce qui l'aromatise...
(Oui, c'est bien un serpent et non, on ne nous avait pas prévenus...)
Vol Air China 1502 SHANGAI-BEIJING, arrivée avec un peu de retard. Heureusement, cette fois, un pickup nous attend ce qui nous evitera de nous répandre en gesticulations et multiples tentatives de prononciation correcte pour arriver à destinat
ion.
Passage par le péage...
Et nous voici en ville. Mais la voiture quitte soudain les grandes artères pour s'enfoncer dans un enchevêtrement de ruelles de maisons basse
s bordées d'un mur.
C'est un hutong !
Lonely Planet nous rassure: Ces quartiers d'habitation, dont certains remontent à plus de 700 ans s'organisent autour de demeures à cour carrées, les sicheyuan. Pour en faciliter l'accès, des ruelles ont été aménagés, les fameux Hutong. Ces petits passages trouvent sans doute leur origine sous la dynastie mongole des Yuan, après que Beijing ait été laissée à l'état de décombres par les troupes de Gengis Kahn en 1215.
Les hutong sont un étrange mélange de ruelles insalubres et de magnifiques cours intérieures 
derrières d'imposantes portes rouges gardées par des dragons, les lions chinois. Les Chinois y vivent en communauté et les hommes passent la majeure partie de leur temps accroupis devant les portes à boire une bière, jouer aux échecs par terre, fumer et chiquer (terme poli pour dire cracher bruyamment).
Les portes rouges s'ouvrent sur une bonne surprise. 
Notre hôtel, une guest house appellée Hao Yuan se révèle être un veritable bijou.
Tout est propre, joli et empreint d'histoire. La chambre est vaste et décorée d'objets traditionnels qui nous sont décrits sur des plaques aposées au mur. 
Tenu par des femmes, cette guesthouse est affiliée à la fédération des femmes de Chine et reverse, nous a-t-on dit, la majeure partie de ses revenues à une ONG de défense des femmes et des femmes battues.
Tout comme les bébés Chinois nous fascinent et 
nous semblent absolument adorables, les Chinois sont en admiration devant les enfants étrangers.
Ici les enfants sont considérés comme des "biens communs" dont tout le monde peut profiter, il ne fait donc pas s'étonner si l'on vous arrache le votre des mains...
Cela nous a été confirmé par Estelle et Jérome, les parents du petit Noam, 3 mois, Français né à Shangaï. Depuis qu'ils se promènent avec lui, ils ont droit à tous les égards et surtout à tous les conseils possibles et imaginables. En matière d'éducation, ce sont des méthodes ultra-traditionnelles voire archaïques.
Par exemple, une jeune accouchée n'a pas le droit de se laver (surtout les cheveux) pendant UN MOIS car elle est supposée garder des substances dues à l'accouchement sur elle pour le bien être du bébé.
Dans la même veine, les vêtements pour enfants comprennent une très large fente à l'entrejambe ce qui dispense la plupart de couches... Estelle et Jerome nous ont dit avoir vus des tas de gamins aux "fesses de babouins" tellement elles étaient rouges d'irritations !
Autre culture autres moeurs...
Nous avons beau essayer de faire preuve d'adaptation, la cuisine chinoise demeure un mystère gustatif pour nous...
Les petits restaurants de rue ne nous ont pas toujours convaincus:
Alors, on a tapé plus haut. Dans un superbe décor (malheureusement malgré le flash les photos ne rendent rien...), voici ce qui nous a été servi dans le "meilleur restaurant de cuisine shangaïenne", Yongfoo Elite :
La critique locale en dit beaucoup de bien:
"With a well-known chef expert in Shanghai cuisine, the club is famous for its local dishes.
Chef Ding Yongqiang studied the style of Li Borong, the founder of classic Shanghai cuisine in the last century. Many recipes are taken from the menus enjoyed by renowned families in China’s history. Some courses have been re-created from the kitchens of Sheng Xuanhuai, a high-ranking governor of the late Qing Dynasty (1644-1911).
The cuisine is truly Shanghainese,accurate in every detail. Ding is very particular about raw materials, the shrimp and fish are purchased from special suppliers and if the chef isn’t satisfied with the ingredients that day certain dishes are not available to diners."
Heureusement qu'à certaines occasions, on a pu se "rattraper" sur les desserts...
Hier c'était l'anniversaire de Stephan...
Et aussi celui de Marianne que nous avions rencontré a Hong Kong et qui est venue le fêter à Shangai lors d'un brunch fort sympathique avec ses amis. L'occasion de decouvrir le premier et très authentique pub irlandais (on trouve decidemment de tout ici !), le O'Malley ouvert il y a 10 ans.
Le soir, soirée romantique dans les etoiles... ou pas loin : au 87eme etage. 179 metres à atteindre en pas moins de 3 ascenseurs !!
<= Nos yeux ne sont pas tout à fait bridés, juste fatigués... :-)
Pour ceux qui ne le savent pas, nous avons célébré Samedi et Dimanche soir les Pâques juives ("Pessah").
A Shangai ?? Mais oui, à Shanghaï ! Non seulement la communauté juive de Shanghai est très ancienne (plus d'un site y est consacre) mais elle est aussi en expansion on ne peut plus rapide : 30% de croissance ces dernières années...
Nous étions donc environ 300 personnes réunies dans une salle de reception d'un grand hôtel au coeur de la concession française pour cette fête habituellement celebrée en famille.
Au milieu d'un brouhaha en anglais, français, russe, chinois, allemand et bien sur hébreu (très cosmopolite la communaute !) nous avons réussi l'exploit d'être a table avec des Parisiens qui vivent dans la même rue que la famille de Stephan et la mienne !! 
Et juste derriere moi, j'ai eu la surprise de retrouver un copain d'enfance....
Le rabbin loubavitch a veillé dans la joie, les jeux et la bonne humeur à ce que tous les rites soient bien respectés et tout était parfaitement organisé. C'était assez amusant de retrouver nos traditionnelles matzot, herbes amères (ici du gingembre...) et maror sur un plateau tournant de restaurant chinois ! ;-)
Une facade couverte de cartes de credit vs un homme qui se tape la tete contre les murs en raison d'une societe tournee vers le profit; des animations en 3D vs d'autres en papier mache.
Le musée d'art contemporain de Shangai resume a peu pres les paradoxes de cette ville entre archaisme et ultra-modernite.
Dans ce joli mais petit musee on a aussi beaucoup aime les salles consacré au "video art" et les 
installations de papier brûlé de Quin Fong dont la portee nous a semble très philosophique... (PS : Celia tes visites guidées et tes ex plications nous ont manque !!)
Les ruelles alentours sont piétonnes et il est tres 
agréable d'y flaner a l'abri de la foule et du bruit des autrement grandes arteres de Shanghai.
Galeries d'art (peintures a l'huile surtout), et maisonnettes avec cafes en terrasse semblent tout droit sorties d'un film des annees 30 et contrastent avec les buildings rencontrés partout ailleurs.
Quelques artisans sont egalement installés là. L'un d'eux nous a intrigué par la precision de son petit pinceau courbé qui lui permettait de peindre à l'interieur de fioles ou de jolies boules décoratives.
Il règne ici une certaine nostalgie du Shanghaï des années 1920-1930, l'époque où on l'appellait "le Paris de l'Orient"...
A l'heure où le Nouvel Obs titre "Shangaï, l'autre capitale du monde", beaucoup de restaurants et bars branchés déclinent un style art déco qui donne un cachet particulier. 
On a tenté les Yu Yuan Gardens. Côté jardin, c'est splendide ! Il datent du 16ème siècle (dynastie Ming)et sont "un havre de paix" selon notre guide mais... couvert de touristes ce jour là... Je vous recommande donc plutot les photos d'un autre site que le notre cette fois...
Le bazar est encore une fois couvert de chinoiseries (cerf-volants, bracelets porte bonheur, chemises à col mao, guirlandes rouges...) et de superstitions comme l'arbre aux rubans rouge (faites un voeu et puis .. Voila !) .
Mais ce qui est le plus fascinant, c'est le salon de thé Huxinting, en face des jardins Yu. Un bon endroit pour déguster des dim sum locaux, différents des cantonais.
Dans ces parages, on confectionne d'ailleurs sous 
nos yeux un délice local appelé XIAO LONG BAO, une sorte de chausson joufflu et très juteux, fourré à la viande ou au 
crabe local ou encore aux champignons et cuit à la vapeur. On le reconnaît à sa couronne de plus, qui le fait ressembler à une fleur, de même qu'aux longues files d'attente devant les échoppes à emporter.
Pour y echapper, la pratique veut qu'un des commerçants locaux vous halpague et vous accompagne dans la salle du haut pour déjeuner sur place. Pendant qu'il vous racontera sa vie en Chine et commandera pour vous les spécialités, réflechissez au budget que vous comptez dépenser dans son echoppe où il ne manquera pas de vous enmener digérer...
Apres une longue marche à travers la ville , nous sommes tombés sur le marché de la contrefaçon de Shangaï. Bien sur les noms le plus souvent scandés par l'armée de rabatteurs sont pricipalement des marques de renom: Chanel ,Gucci, Ralph Lauren , Rolex (20$), Nike (10$) ....
Mais on trouve aussi multitude de dvd import et autres montres de prestige, ce sont visiblement pour la plupart des vetements dits "tombés du camion " donc fabriqués à l'usine même de la marque qui doit surement se trouver dans les provinces avoisinantes.
Les Occidentaux se font bien entendu très vite halpaguer et harceler par des "looka looka, cheapa cheapa" dans tous les sens...
Ce fut un veritable calvaire morale, car la négo avec un Chinois est un sport amusant , mais celle qui nous faisait le plus peur c'etait bien la Douane !!!
Donc plaisir des yeux only ....
Surtout qu'à Shangaï on ne compte plus les marchés de rue et les opportunités de marchander !
Impossible de passer par Shanghaï sans 
s'extasier sur l'architecture.
Des gratte-ciels en passant par les pagodes traditionnelles jusqu'aux monuments atypiques et jardins chinois , on ne cesse d' être étonnés.
On a même un petit film pour vous !
Parmi nos contacts d'expats français nous avons interviewé Bruno Bensaid, General Manager de Shanghai Mobile Solutions. Cette société s'occupe d'implanter des start up spécialisées dans les services mobiles en Asie (Chine et Taiwan surtout) tant pour l'outsourcing que pour la distribution locale.
Il nous a présenté les opportunités actuelles du marché asiatique en la matière et les success stories chinoises du moment.
Gilles Langourieux connait bien Shangai puisqu'il y a déjà vécu entre 1997 et 2000 en tant que General Manager China d'Ubisoft. Il est aujourd'hui entrepreneur dans l'industrie du jeu vidéo avec sa société Virtuos Games. Virtuos fournit des services d'outsourcing pour produire des jeux vidéos de qualité à moindre coût.
Malheureusement nous l'avons filmé de nuit aussi nous n'avons pas de photo à mettre en ligne ! (sauf si tu nous envoies une, Gilles !! :)
Il nous a donné rendez vous dans un superbe endroit, le FACE et nous parlé de la vie d'expatrié à Shangaï au cours d'une très agréable soirée. Grâce à lui nous avons suffisamment de business tips, de nouvelles adresses et de contacts locaux pour rester encore.... et encore... et encore....
Aujourd'hui on est trop K.O pour rédiger.
Marcher à travers la ville de Shangaï où les patés de maison et les immeubles n'en finissent plus, de défiler, ni de se construire, de jour comme de nuit, nous a éreinté !
Alors si vous le voulez bien aujourd'hui on vous livre quelques impressions en vrac...
Côté mode:
Les marques françaises du Sentier ont la côté ! Kookaï, Morgan, mais aussi LM Lulu, An'ge, etc... ont de grands corner dans les shopping mall qui se succèdent à perte de vue sur les grandes artères. Comme quoi, les Chinois ont envahi le Sentier mais c'est de bonne guerre :)
En comparaison, les vêtements de marque locale coûtent très peu cher. Pour vous donner une idée, un T shirt coute en moyenne 3 ou 4 euros, une jolie chemise pour homme environ 9 euros et une robe chinoise dans les 10 euros...
Dommage qu'on ait déjà plus de place dans nos valises !
Le tricot c'est super à la mode ici, il y a plein de petites boutiques qui vendent des aiguilles à tricoter et des pelotes de laines. A l'intérieur, des groupes de 5-6 jeunes femmes tricotent en buvant du thé et en papotant. Comme quoi Shangaï est vraiment à la pointe...
Côté nourriture:
Cette fois, on se régale !
Les boissons à base de lait de soja et de thé vert sont un délice et les "Pearl Tea" encore meilleurs. C'est un peu comme un milk shake avec des perles de gomme caoutchouteuse aromatisée ... Bon, dit comme ça c'est pas alléchant mais nous on a adoré !
En plat principal en général on a le choix entre des noodles (nouilles) ou du riz aromatisé de gingembre ou bien frit avec des oeufs par exemple. C'est accompagné de viande (boeuf, mouton, poulet) ou de tofu, et non l'inverse car le riz est le plat principal.
L'après midi les petits creux sont comblés par les nombreuses échoppes dans la rue ou les marchands ambulants de fruits exotiques.
Le métro est assez simple à utiliser même si personne ne parle anglais car ils ont eu la bonne idée de transcrire les caractères chinois en phonétique. Un trajet coûte entre 2 et 4 yuans selon la distance (Moins de 50 cents d'euros).
Les taxis sont également bon marché mais il est plus difficile de se faire comprendre, voire impossible si vous n'avez pas l'adresse en caractères chinois parce que les caractères phonétiques ne se prononcent pas du tout comme on pourrait l'imaginer... 
La ville est immense et la circulation assez intense. Le nombre de vélos est absolument incroyable. On a parfois l'impression d'assister à un début de tour de France quand on les voit alignés sur des centaines de mètres à un feu rouge.
Enfin, quand ils s'y arrêtent... car visiblement ici c'est la loi du plus fort et traverser une rue requiert beaucoup de prudence: les piétons ne sont jamais prioritaires !
Ceux qui disent que la presse française est muselée devraient consulter les médias chinois...
Selon ce qui se lit et dit ici, il n'y a pratiquement aucun problème avec le Japon. C'est de l'histoire ancienne, des temps révolus. D'ailleurs le Shangaï Daily, journal local en anglais, affirmait hier que le ministre des Affaires étrangères japonais avait "présenté ses excuses au gouvernement chinois" au sujet des exactions japonaises pendant la guerre.
Un petit tour sur Le Monde.fr et on lit tout le contraire !
"
e dialogue est au point mort entre Pékin et Tokyo après une nouvelle série de manifestations antijaponaises qui ont coïncidé avec la visite en Chine du ministre des affaires étrangères nippon, Nobutaka Machimura. Dès son arrivée, dimanche 17 avril, ce dernier a demandé à la Chine de s'excuser pour avoir laissé des dizaines de milliers de personnes exprimer violemment leur colère contre son pays. "C'est une situation déplorable, a lancé le chef de la diplomatie japonaise à son homologue Li Zhaoxing.
Pas mal, non ?
Dans une autre mesure, les Frenchies ont aussi été victimes de la censure !!!
Depuis notre arrivée sur le continent chinois (depuis Guilin et encore aujourd'hui à Shangaï), il nous est impossible d'accéder à notre propre blog !!
Heureusement que l'administration du site se fait par une autre adresse... 
Il parait que certaines d'entre vous ont gardé une fascination enfantine pour ... HELLO KITTY
Juste une petite note pour vous dire qu'ici elles seraient au paradis: il y en a à tous les coins de rue et un temple leur est même dédié !
Alors ici tout est dans l'excès: soit la nourriture est très chinoise et on a toujours un peu peur de goûter, soit les Chinois tentent de cuisiner occidental et.... à vous de juger:
La "pizza aux fruits", proposée entre celle aux quatre fromages et celle aux fruits de mer (parce que ce n'est pas un dessert) se présente ainsi:
- une génoise bien moelleuse,
- de la confiture de cerise,
- des fruits frais coupés en morceaux
Bon appétit !
La chance est avec nous ! Le temps d'arriver à Fubo Shan, le ciel s'est eclairci. Nous avons enfin pu admirer les fameux pics qui font la réputation de Guilin. Pour vous les décrire, on dirait de gros rochers d'environ 200 à 300 mètres de hauteur, plantés ci et là dans la ville et couverts de végétation.
Parmi les incontournables attractions 
touristiques il y a aussi la rivière Li.
Oubliez tout ce qu'on vous a dit sur les habitants de Guilin ! L'un d'entre eux nous a réconcilié avec la ville entière ! Il s'appelle Lin Lee, est professeur d'anglais et nous a accompagné toute la journée.
Grâce à lui nous avons echappé aux attrape-touristes, très nombreux ici vous l'aurez compris, et découvert d'autres facettes de la culture chinoise.
Par exemple, la science du thé. Elle s'étudie dans une université comme celle où a étudié Lee-ee Lin, le meilleur ami de Lee Lin (tout est dans la prononciation...).
Les thés ont ici toutes sortes de vertus médicinales et la façon de les préparer est aussi sophistiquée qu'ancestrale (un peu comme le thé à la menthe de Monique ;-) ).
Nos nouveaux amis nous ont offert le privilège de déguster du thé oolong de 12 ans d'âge, toute la qualité résidant dans la fermentation.
Lin est avant tout un artiste dont nous avons rencontré le maitre à la galerie de l'école d'art de Guilin. 
L'après midi s'est terminée par le Parc de la Colline du
Tunnel (Chuan Shan Gongyuan), avec une jolie grotte où les stalactites et ses stalagmites fantastiques évoquent le Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne.
Jeudi matin nous traversions Hong Kong island à la rencontre de Kiet Lam, dirigeant de Musiwave Asia, éditeur de contenus pour mobiles (sonneries, logos...).
Rendez vous qui nous a permis de mieux cerner la problématique d'implantation d'une filiale française en Asie et de découvrir une personnalité charismatique en la personne de M. Lam.
Plus d'infos sur Musiwave Asia.
Hong Kong, temple de la high tech ? Pour en avoir le coeur net, nous nous sommes rendus avec nos jolis badges d'acheteurs à la foire professionnelle.
Lecteurs MP3 miniatures à gogo, composants électroniques, appareils numériques et webcams de toutes les formes et tous les usages cotoyaient alarmes de voiture, écrans plasma de toutes dimensions et systèmes sons délirants (une pensée sonore pour Arno !)
On vous détaillera nos impressions sur la cuisine chinoise une autre fois, car pour le moment nous tenons à vous faire partager une recette exceptionnelle.
=> Prenez un Coca Cola et versez le dans une casserole (Marjo, Maman, Meryl avec du light ça marche aussi ;-) )
=> Faites bouillir (si,si !)
=> Coupez 5 rondelles dans un gros morceau de gingembre frais (enlevez la peau) et 3 rondelles de citron
=> Ajoutez les dans le délicieux brevage et sucrez si nécessaire avec du miel
VOILA !
Promis, c'est délicieux !
Nos petits petons étaient dans un piteux état... Des 
kilomètres à pied, même s'il y a des escalators partout (et même le plus long du monde), ça use pas que les souliers !
Alors, pour vous, les Frenchies ont testé la méthode locale: le footmassage. 
Après avoir fait trempette dans une eau... pas claire (c'est le cas de le dire !)
, place au massage qui s'est plus apparenté à une séance de torture qu'à une partie de plaisir...
En revanche, détente garantie et pieds tout neufs à la sortie !
Résumer HK revient à n’employer que des rimes : buildings (à perte de vue, en hauteur comme en densité), shopping (à en faire une overdose, avec des malls méga-gigantesques), driiing driiing (le son assourdissant à chaque carrefour pour indiquer aux non-voyants que l’on peut traverser).
La circulation est incroyable, pour laisser plus de place aux autoroutes qui traversent la ville, les hongkongais ont parfois été jusqu’à supprimer les trottoirs.On circule d’immeuble en immeuble par l’intermédiaire de ponts, c'est très surprenant...
Ce qui nous a également impressionés c'est la ségregation entre les Chinois et les Occidentaux. Les deux premiers jours, nous habitions à Kowloon en plein quartier chinois(cliquer sur 
la carte pour agrandir). Les expats eux sont concentrés sur l'ile de Hong Kong et se retrouvent dans des bars et restaurants du côt é de Lan Kwai Fong ou Wanchai. Les tarifs sont deux fois plus élevés ce qui explique en partie cette distinction mais il nous a semblé aussi que les regards étaient appuyés lorsque nous étions en minorité (et vice versa). Cela nous a été confirmé par Zina.
A Hong Kong on construit jusque tard dans la nuit. Les 
échafaudages sont constitués de 
bambous attachés par des ficelles (!!) Les ouvriers s'y suspendent sans attaches ni sécurités ni casques, bref tout un sport !
Hier, nous nous sommes promenés au marché des poissons rouges (Goldfish Market) dans le quartier Nord de Kowloon, où l
es poissons les plus exotiques sont prêt "à emporter" (ou à consommer sur place ?) pour la modique somme de 200 HK$ (environ 2 €).
Dans la soirée, nous avions rendez vous avec 
Marianne et Zina pour notre premier entretien. Tous les détails dans notre prochain post... ;-)
Oooooooouf ! Enfin arrivés...
Apparemment on est bien à l'autre bout du monde.
Déjà, après 12 heures de vol sur Singapore Airlines passées à regarder en moyenne 5 films chacun (donc zero heure de sommeil si vous comptez bien) on a débarqué dans une ville-aéroport. Un jardin intérieur, un cinéma gratuit, un salon de massage et du shopping à n'en plus finir...
De quoi occuper nos 2 heures de transit puisque à 6h a.m locales tout était déjà ouvert !
Encore 3 heures de vol et hop ! à bord du Shangai Airport Express, un croisé entre RER high tech et Eurostar sous marin. A l'arrivée, bus gratuit qui nous amène jusqu'à l'hotel.
Et partout, un service incroyable, du personnel prévenant, souriant... vive l'Asie !
La Chine 
du 12 avril au 2 mai
Principales étapes: Hong Kong, Guilin, Shangaï, Beijing
Japon
du 2 au 23 mai
Principales étapes: Tokyo, Kyoto, Osaka
Etats Unis
du 23 mai au 15 juin
Principales étapes: Los Angeles, San Francisco, Silicon Valley, New York
Trente jours qu'on en parle sérieusement et encore trente jours à égréner les heures avant le départ.
Où partir a été l'objet de longs débats... Pourquoi aussi, mais les réponses allaient de soi. Sans le savoir nous avions nourri le même projet, chacun de son côté.
Ne manquait plus que l'opportunité. Alors... on l'a créée !
Un tour du monde, ça ne s'improvise pas (tout à fait).
Prévoir de s'extraire du temps, de rationnaliser ses ressources financières, ce que deviendra le chat, l'appartement, le courrier, la voiture...
Prévenir les proches...
Eviter les parasites comme la culpabilité, l'angoisse de tout laisser, la trouille de voyager, les fausses amitiés, et les agences de voyage (l'arnaque ! rien ne vaut Internet...)
Jusqu'ici c'était gagné, ensuite il a fallu savoir ce qu'on chercherait...
Et là, ça s'est corsé. Comment faire un si beau rêve et ne pas imaginer aller faire la fête avec les cariocas à Bahia, voir les baleines au Canada, et boire un chai à New Delhi ? Et si on allait à la mer morte, se 
régénérer ?
Stephan a pris le monde en mains, et au vu des distances, on est redescendus sur Terre...
On part pour trois mois, pas trente...
L'objectif du voyage s'est peu à peu dessiné et c'est lui qui nous a guidés: rencontrer des gens qui nous ressemblent sans trop nous ressembler.
Les commentaires récents